Marine Ornithology

Territoriality for breeding sites comes at an energetic cost—individuals actively defend the site from competitors and potential predators, thus precluding themselves from self-maintenance (e.g., foraging, preening) or offspring care. Breeding individuals are also constrained to central-place foraging within a limited range of the territory. For these reasons, many seabirds do not spend extensive periods or make regular visits to the colony following breeding failure. To investigate behaviour following breeding failure, we studied colony and nest attendance and daily number of visits for six Great Black-backed Gulls Larus marinus that had failed to breed following global positioning system (GPS) tag attachment on the northeast coast of Newfoundland, Canada. Three failed breeders reduced colony and nest attendance by an average 6.32 h/d (95% confidence interval: 1.14) after the estimated date of failure. Conversely, three other failed breeders showed no decrease in attendance, and one individual increased colony attendance by 5.4 h/d. We predicted that failed breeders would be more likely to forage while attending the colony relative to active breeders (i.e., incubating or chick-rearing) due to their lack of offspring and territory to defend. During 18 two-hour nest watches of active and failed breeders, active breeders (n = 4) behaved more aggressively (e.g., predation, swooping) toward gulls at nearby sites in the colony, while failed breeders (n = 6) behaved mostly passively (e.g., preening, sitting, P = 0.029). Our findings indicate that failed breeders continue to attend the colony after breeding failure, indicating potential benefits (e.g., maintaining breeding territory and pair bonding). Our findings also reveal that using tracking data to indicate breeding failure may be misleading and, thus, we suggest researchers also use visual confirmation of breeding failure, when possible, in future studies. Finally, we warn researchers of the negative effects of tag attachment on gull reproductive success.

La protection d'un territoire de reproduction vient avec des coûts énergétiques, où les individus doivent défendre activement le site contre des compétiteurs et des prédateurs. Durant la défense, ils ne peuvent s'investir dans le soin d'eux-mêmes (e.g., alimentation, lissage) ou de leurs poussins. Les individus reproducteurs sont aussi restreints à l'intérieur d'une distance maximale de leur territoire lors des déplacements alimentaires (lieu central d'alimentation). Ainsi, plusieurs espèces d'oiseaux marins ne continuent pas de visiter régulièrement ou rester longtemps sur la colonie après un échec reproducteur. Nous avons étudié le comportement et la fréquence de visite de la colonie et du nid chez six goélands marins (Larus marinus) suivant le déploiement d'appareils de suivi par système mondial de positionnement (GPS) et un échec reproducteur sur la côte nord-est de Terre-Neuve, Canada. Trois des individus ont réduit la durée des visites à la colonie et au nid de 6.32 h/j en moyenne (Intervalle de confiance 95%: 1.14) à la suite de l'échec reproductif. À l'opposé, trois autres individus n'ont montré aucune réduction en durée et fréquence des visites après la date estimée d'échec et un individu a même augmenté la durée des visites à la colonie de 5.4 h/j. Nous avons prédit que les goélands avec un échec reproductif auront plus tendance à s'alimentater durant leur visites à la colonie que les goélands reproducteurs puisqu'ils n'ont pas de poussins à protéger. Durant 18 suivis des nids de 2 heures, les reproducteurs (n = 4) étaient plus agressifs (e.g., prédation, descente en piqué) vers d'autres goélands des sites voisins, alors que les goélands avec échec (n = 6) étaient plus passifs (e.g., lissage des plumes, position assise, P = 0.029). Les résultats indiquent que certains individus avec échec reproducteurs continuent de visiter la colonie, ce qui indique la présence de bénéfices (e.g., maintien du territoire de reproduction ou renforcement des liens du couple), mais aussi que les données de suivi télémétriques (i.e., taux de visites au nid ou colonie) ne sont pas toujours assez fiables pour déterminer le statut reproducteur et nous suggérons aux études futures de confirmer visuellement l'échec reproductif. Enfin, nous prévenons les chercheurs sur les effets négatifs sur la reproduction des goélands par la pose d'appareil de suivis.